17 janvier 2022
Seuls les négociants en voitures sont soumis à la fiscalité : les particuliers sont exclus du dispositif, sauf s’ils se comportent comme des professionnels : annonces multiples sur leboncoin, anciennes.net ou tout autre site d'e-commerce.
Sauf… quand il s’agit de voitures de collection : dans ce cas, toutes les transactions sont considérées comme des opérations liées au marché des objets de collection :
https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/4151-PGP.html/identifiant=BOI-RPPM-PVBMC-20-10-20181231
Comment définit-on une voiture de collection ?
Les règles sont les mêmes que celles en vigueur à la FFVE :
· Modèle dont la production a cessé
· Plus de 30 ans
· En état d’origine ou restauré conformément à l’origine
À partir de là, les plus-values sont taxables :
· Si la voiture est vendue plus de 5 000 €
· Si elle n’a pas été donnée à un musée.
Et le vendeur a le choix entre deux options :
· Taxe forfaitaire sur les objets précieux : 6 % du montant de la vente + 0,5 % de CRDS
· Régime général de taxation sur les plus-values (sur le modèle de l’immobilier) :
o Imposition à 36,2 % (19 % de taxes et 17,2 % de prélèvement sociaux) sur le montant de la plus-value
o Exonération pour un véhicule possédé depuis plus de 22 ans
o Abattement de 5 % par an au-delà de la seconde année
Les frais de restauration, remise en état doivent être ajoutés au prix initial d’acquisition, ce qui diminue l'assiette de la plus-value.
D'où l'intérêt de tout garder, y compris un document du vendeur précisant le prix de vente, absent des certificats de cession…
Pas d'exemption !