19 avril 2018
Attention : le nouveau contrôle technique entre en vigueur le 20 mai 2018, et les rendez-vous sont déjà de plus en plus compliqués à obtenir : nombre d’usagers anticipent la nouvelle norme, à tort ou a raison.
Le nouveau contrôle technique : plus complet, plus complexe, plus contraignant, et… plus cher !
Cette disposition vise d’une part à accroitre la sécurité sanitaire des populations, d’autre part à purger le parc roulant de toutes les voitures polluantes et/ou en mauvais état.
L’objectif final sera d’obtenir un contrôle technique identique dans tous les pays de l’UE.
Rappel : le contrôle technique s’adresse à tous les véhicules âgés de plus de quatre ans, à passer dans les six mois qui précèdent le 4ᵉ anniversaire.
De quoi parle-t-on ?
À passer tous les deux ans, sauf pour les voitures dont la carte grise comporte la mention "voiture de collection" en case Z, qui ne passent au contrôle que tous les 5 ans.
Le nombre de points de contrôle passe de 123 à 133. En principe, ce n’est pas très grave, sauf que…
À l’intérieur d’un point de contrôle, on peut enregistrer plusieurs défaillances : aujourd’hui, on en recense 453, demain ce seront 610, ce qui veut dire que ce qui était anodin peut devenir objet d’une contre-visite :
Un exemple simple : si votre voiture est équipée de phares antibrouillard, ceux-ci doivent fonctionner, sous peine de contre-visite.
Les pneus et les freins feront l’objet d’une attention soutenue : plus de plaquettes usées, d’étriers un peu grippés, de disques creusés, ou de pneus inégalement usés.
Les défaillances sont maintenant hiérarchisées en 3 niveaux au lieu de 2 aujourd’hui :
o Niveau 1 : défaillance mineure, ne nécessitant pas de contre-visite (140 défauts au lieu de 230 aujourd’hui)
o Niveau 2 : défaillance majeure, nécessitant une contre-visite (340 défauts)
Les raclettes d’essuie-glace ou un bocal de lave-glace vide entrent dans cette catégorie…
o Niveau 3 : défaillance critique, nécessitant une contre-visite ET L’IMMOBILISATION DU VÉHICULE (129 défauts) : le véhicule ne peut plus rouler à partir de minuit le jour du contrôle et vous disposez toujours de deux mois pour faire réparer.
La liste est longue : pare-brise endommagé dans le champ de vision du conducteur, fuite de liquide de freins, éclairage défaillant ou... corrosion du châssis : avis aux collectionneurs de voitures anciennes !
ATTENTION : SI VOUS ROULEZ AVEC UN VÉHICULE AU STATUT CRITIQUE SANS AVOIR RÉPARÉ ET PASSÉ DE CONTRE-VISITE, VOUS N’ÊTES PLUS ASSURÉS !!!
Le contrôle new look sera plus long : comptez 45 minutes au lieu d’une demi-heure, et rarement moins de 80 euros au lieu des 65 généralement pratiqués.
La contre-visite sera plus complète, plus longue… et payante ! Le tarif escompté pourrait doubler, passant de 12-14 € à 20 ou 25 €, pour des contrôles plus poussés, en fonction des défaillances.
Bon, vous êtes prévenus… Bonne chance !